Et puis zut…
Attention je vais faire étalage de mes états d'âme… vous pouvez zapper.
Ca fait quelques semaines que je me cache, je me terre sous mon spleen et que je me dis que je revendrais quand ça ira mieux. Mais ça va pas mieux, cette période d'après fêtes est de plus en plus dure à vivre années après années. Vous connaissez cette sensation ? Quand vous savez que vous avez tout pour être heureuse mais que vous ne pouvez même plus écouter vos musiques préférées ou même regarder les informations parce que le moindre truc se transforme en larmes. Je sais que ça va passer mais je ne sais pas comment faire pour que ça passe plus vite. Je fais déjà une cure d'oméga3 et de phytothérapie, c'est toujours ça de pris.
Et puis bon j'ai démarré un régime. Je n'ai sûrement pas choisi le bon moment mais y'en a-t-il vraiment un ? Toujours est-il que j'aimerais être une autre quelque fois. C'est insupportable se de sentir si hors norme, d'avoir si peu sa place (en référence aux propos virulents de Karl). Si les choses pouvaient être simples parfois. J'aimerais m'assumer comme elle ou comme elle. Mais, la méchanceté des autres me sidère tellement.
En parlant de méchanceté celle de certains de mes élèves est assez gratinée. Du coup, moultes questions existentielles (encore).
Tout ça sur fond de "je sais que j'ai tout pour être heureuse", la culpabilité est encore plus grande.